Calendriers de l'Avent en Suisse
from Ori raconte
Chaque année, il y a plusieurs calendriers de l'Avent avec des concours en Suisse. Avec cet article, j'entends en faire une liste et l'enrichir au fur et à mesure que l'on en trouve :
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Chaque année, il y a plusieurs calendriers de l'Avent avec des concours en Suisse. Avec cet article, j'entends en faire une liste et l'enrichir au fur et à mesure que l'on en trouve :
from Café histoire
Au fil de mes recherches du jour, je suis ”retombé” sur un billet de Frédéric Clavert sur Hypotheses, sur son blog désormais archivé. Sur celui-ci, il menait une réflexion sur les évolutions de la pratique de l’histoire contemporaine à l’ère numérique et expliquait et approfondir la notion de mise en données de l’histoire. Interroger le rapport de l’historien.ne à ses sources. J’y trouve un nouvel intérêt en lien avec certaines de mes réflexions actuelles en lien avec des recherches en cours sur l’élaboration/développement d’un environnement virtuel de recherche (EVR) pour un enseignement de l’histoire à l’ère du numérique.
Photo de Museums Victoria sur Unsplash
Dans ce billet, Frédéric Clavert partage ses réflexions sur ce que pourrait être un enseignement des Humanités numériques «au fil du cursus» d’un étudiant à partir de son cours (trois fois deux heures) de méthodologie numérique en master 2 de relations internationales.
Dès le premier cours, il a l’impression que 80% des étudiants ont lâché prise. Finalement, il proposera une troisième séance organisées différemment. Il en retire la nécessité de donner la possibilité aux étudiants d’appréhender concrètement ce à quoi servent les outils et méthodes numériques.
Ses propositions : 1. commencer par un enseignement de culture numérique générale, touchant autant à l’usage des logiciels de base (traitements de texte par exemple) qu’à l’usage des réseaux sociaux et du web en général.
En note, il fait d’ailleurs la remarque suivante relativement au traitement de texte: > Même le traitement de texte doit être soumis à ces réflexions. Il suffit de lire Le Pendule de Foucault d’Umberto Eco dont un passage montre la manière dont l’ordinateur et le traitement de texte ont changé nos façons d’écrire pour s’en rendre compte.
il postule, par exemple, qu’expliquer comment faire une note de bas de page permet de toucher directement à la méthode historienne. Progressivement, en montrant les fonctions d’un traitement de texte, on montre également comment rendre l’ordinateur plus intelligent. Il est ensuite rendu encore plus intelligent en recourant à des techniques d’encodage par la structuration des données.
partir du traitement de texte, pour orienter les étudiants vers le principe des langages par balises (comme le HTML, le XML ou la TEI P5).
créer son corpus de données, l’élaborer, le structurer, l’exploiter, le visualiser à des fins professionnelles dans un sens large (recherche comprise) et introduire les notions de lecture distante / lecture proche.
Pour chaque approche, il s’agit d’allier des progrès pratiques et utiles aux étudiants et des réflexions méthodologiques et épistémologiques nécessaires à la pratique de l’histoire.
« Progressivement, on peut introduire des concepts incontournables – y compris une notion comme celle d’algorithme, que les historiens devraient plus interroger – et réinsérer le couple Histoire/Numérique dans des phénomènes numériques touchant toute la société (la mise en données du monde). »
Premièrement, cela me donne l’envie de lire Le Pendule de Foucault d’Umberto Eco et d’y retrouver notamment ce passage sur le traitement de texte notamment parce que celui-ci met en évidence que le numérique n'est pas juste un outil, mais qu'il modifie modifie notre manière de produire du savoir.
Ensuite, il oriente à la fois en direction d’une méthodologie et pensée historienne tout en permettant d’aborder des spécificités liées à l’histoire numérique comme la question des langages par balises (encodage), les questions autour des données et de leur visualisation, les aller-retours entre une lecture macro et micro des données.
Portant sur l’examen des phénomènes numériques touchant toute la société avec la mise en données du monde, sa dernière partie permet d’aborder historiquement l’histoire et la place des techniques dans nos sociétés tant actuelle que passées. Pour moi, comme le propose Bernard Lepetit (1995) dans Les formes de l’expérience, il s’agit de dépasser les mythes techniciens (le mythe des révolutions techniques, le mythe de l’inventeur héroïque) et le déterminisme technique pour aller vers une Histoire des acteurs et des pratiques (lire à ce propos : Kaufmann, L. (2022). L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ? In LUDOVIA#CH22, Yverdon-les-Bains, 12 avril, diapositives 8 à 13).
Réf. : Frédéric Clavert (2015, 16 février). Enseigner les Humanités numériques (1). L'histoire contemporaine à l'ère numérique. Consulté le 17 avril 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/plvo
#histoire #histodon #HumanitéNumériques #réflexions
from Café histoire
La criminalisation des pauvres et des marginaux en Suisse jusqu'à une époque récente.
Repassage dans l’établissement de Hindelbank (BE), vers 1928 (Archiv der Justizvollzugsanstalt Hindelbank).
Jusqu'en 1981, des dizaines de milliers d’hommes et de femmes ont été placés de force dans des institutions en Suisse sans avoir commis d'infraction. Grâce aux efforts constants des personnes concernées, le dossier sensible mais longtemps méconnu de l’internement administratif a été porté sur la place publique et, plus récemment, a fait l’objet d’études historiques. Les connaissances qui en résultent doivent désormais faire partie intégrante de l'historiographie nationale. Au travers d’articles sur les notions clés, sur diverses institutions ainsi qu'une sélection de biographies, le Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) consacre un vaste projet à cette thématique, qui sera régulièrement enrichie par de nouvelles contributions.
Le dossier Mesures de coercition à des fins d'assistance et placements extrafamiliaux du DHS : (https://hls-dhs-dss.ch/fr/dossiers/000032/2024-03-12/
#Histoire
from Café histoire
Voici une liste des derniers guides publiés entre 2020 et 2024 sur le thème de l’Intelligence artificielle appliquée au domaine de l’éducation et de la formation. Ces guides sont disponibles en français.
La liste structurée en 4 parties : Enseignement, Politique et Enjeux, Ethique et Handicap est présentée en bas de l’article sous forme de carte mentale avec un extrait des sommaires et un point d’intérêt de la ressource.
Via: Panorama des guides sur l’IA en éducation et en formation – L'atelier du formateur
from Café histoire
Leçon inaugurale au Collège de France prononcée le jeudi 17 décembre 2015
En cette journée du dimanche 4 février 2024, je découvre le podcast réunissant les leçons de Patrick Boucheron au Collège de France. Je réécoute avec intéreêt et délice sa leçon inaugurale du jeudi 17 décembre 2015 en ce même collège. Il faut écouter ce phrasé singulier de Patrick Boucheron et se laisser emporter par son rythme et sa scansion. C'est magistral, dans tous les sens du terme Bonne écoute.
Je sais que les effet du pouvoir symoliques sont tout sauf symboliques. […] Tout pouvoir est pouvoir de mise en récit. […] Toute histoire des pouvoirs ne peut être, implicitement, qu'une histoire comparée des pouvoirs. (Patrick Boucheron)
Ce que peut l'histoire la solennité des lieux et la gravité des temps risquent toujours d'inspirer à qui entre dans ces murs. Le geste inaugural de Michelet est si puissant que toute prétention à le répéter, ou même simplement à s'en autoriser, ne serait que singerie. Soit, indifféremment, puérilité ou sénilité. Or nous sommes dans l'âge adulte, et par conséquent fatigués du prophétisme. Que peut l'histoire aujourd'hui ? Que doit-elle tenter pour persister et rester fidèle à elle-même ?
Telle est la question, grave sans doute, que je souhaite poser aujourd'hui, en ces lieux, et devant vous. S'y entend peut-être en écho le cri de Spinoza, cette manière d'ontologie qui se dit dans les termes de l'éthique : nul ne sait ce que peut un corps. Pouvoir, qu'est-ce à dire ici ? Il ne s'agira pas de réclamer de manière solennelle et martiale quelque chose pour l'histoire : rétive à sa puissance, elle ne se rend maîtresse de rien. Pas davantage on ne revendiquera quoi que ce soit pour les historiens – qu'ils se chagrinent parfois de s'éloigner de l'oreille des puissants ne nous importe guère. Il faudra plutôt se demander ce que peut l'histoire, ce qu'elle peut encore, ce qu'elle peut vraiment – entendez à la fois ce qui lui est possible et ce qu'elle est en puissance.
Patrick Boucheron est né en 1965, à Paris. Après des études secondaires au lycée Marcelin-Berthelot (Saint-Maur-des-Fossés) puis au lycée Henri-IV (Paris), il entre à l’École normale supérieure de Saint-Cloud en 1985 et obtient l’agrégation d’histoire en 1988. C’est sous la direction de Pierre Toubert qu’il soutient en 1994 à l’université de Paris 1 sa thèse de doctorat d’histoire médiévale, publiée quatre ans plus tard sous le titre Le pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan (XIVe-XVe siècles), Rome, École française de Rome, 1998 (Collection de l’EFR, 239).
Maître de conférences en histoire médiévale à l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud de 1994 à 1999, puis à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne à partir de 1999, il fut membre junior de l’Institut universitaire de France de 2004 à 2009. En 2009, il soutient à l’université de Paris 1 une habilitation à diriger des recherches intitulée La trace et l’aura (garant : Jean-Philippe Genet) et est élu professeur d’histoire du Moyen Âge dans cette même université en 2012. Il fut, de 2015 à 2020, président du conseil scientifique de l’École française de Rome. En 2015, il a été élu professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle », prononçant sa leçon inaugurale le 17 décembre 2015 (Ce que peut l’histoire, Collège de France/Fayard, 2016).
Lire la suite de la biographie : https://www.college-de-france.fr/fr/personne/patrick-boucheron
#Histoire
from Café histoire
© Getty – JDawnInk
Le 8 février prochain, j'anime à Neuchâtel un atelier en histoire sur l'IA dans le cadre d'une journée pédagogique dans un lycée. J'y serai en excellente compagnie puisque Isaac Pante interviendra également.
Alors je bricole un peu avec ChatGPT (et je m'amuse aussi ce qui est une des facettes fort intéressante et créative d'OpenAI). Pour s'inscrire dans le terreau local, je me suis dis que traiter de la question de l'esclavage, de la traite négrière et de la colonisation européenne du 19e siècle en rapport avec le canton de Neuchâtel pourrait être intéressant et stimulant.
Le premier prompt réalisé avec ChatGPT 4.0 a été consacré à créer un quizz sur ces questions.
User « Générez un quiz sur le rôle et la place de l'esclavage et de la colonisation dans la prospérité du canton de Neuchâtel pour une classe d'histoire de 3ème année de maturité. »
Pour en découvrir le résultat proposé par ChatGPT, puis la suite du prompt : Créer un quizz sur la question de l’esclavage, la colonisation et le canton de Neuchâtel
A vous de vous creuser les méninges !
from Emmanuelle Robert (@boblemma)
Carte de vœux
Chère Gabrielle Nanchen, Il a neigé bas dans mon Chablais. La tempête a secoué les arbres, cassant quelques branches et pliant les gens en deux, chorégraphie mille fois répétée de la marche contre le vent. À la gouille où je me baigne, l’eau a encore perdu quelques degrés. Je dis « mon Chablais », chère Gabrielle Nanchen, mais c’est aussi le vôtre et celui de toute personne qui s’y arrête, pour y naître, comme vous, pour y vivre quelques mois, un an, une existence, peu importe. Le Chablais, terre d’accueil, sait que nous sommes de passage, comme le Rhône qui le traverse dans son élan vers la Méditerranée. Aussi Valaisanne que vous soyez, vous êtes née à Aigle il y a, osons le dire, 80 ans. Huitante ans et que de combats ! Vous m’impressionnez. Vous aviez 28 ans en 1971 lorsque vous avez été élue au Conseil national. J’ouvre une parenthèse : pourquoi est-il si difficile de s’imaginer que les personnes plus âgées que nous ont été jeunes, elles aussi ? Non seulement vous étiez parmi les toutes premières femmes à accéder au parlement fédéral, mais vous étiez la benjamine ! Vous êtes une pionnière, Madame… Et quand je dis « pionnière », je garde de ce mot l’image mentale que j’en avais, petite : une photo couleur sépia montrant une femme volontaire, les manches retroussées, creusant un chemin à coups de pioche. Peut-être n’est-elle pas si fausse, cette image. Je vous écris avec gratitude, chère Gabrielle Nanchen, pour avoir été de celles qui ont ouvert la voie de l’égalité. Au gymnase, vous étiez, me dit-on, trois filles dans une classe de garçons. Figurez-vous que j’ai fait partie de la dernière volée de l’école vaudoise où les filles devaient faire plus de points que les garçons pour accéder aux études secondaires. Est-ce à ce moment-là que j’ai intériorisé le fait qu’il me faudrait travailler deux fois plus et deux fois mieux ? Depuis ce temps, vous avez – nous avons – obtenu l’égalité des droits civils, celui d’ouvrir un compte en banque sans la signature d’un mari, le congé maternité, le droit à l’avortement et l’inscription dans la Constitution du principe « à travail égal, salaire égal ». Un long chemin dont nous sommes loin de voir le bout. Il reste tant à faire pour partager mieux la charge mentale, la prévoyance vieillesse, le soin d’autrui qu’on appelle le care et qui est forcément gratuit. Comme le Rhône s’écoulant vers le Midi, nous voici en chemin, chère Gabrielle Nanchen. « Toi qui chemines, le chemin n’est que l’empreinte de tes pas et rien d’autre. Toi qui chemines, il n’y a pas de chemin, c’est en marchant que le chemin se crée », écrivait le poète espagnol Antonio Machado: En chemin vers 2024, je vous adresse mes vœux, chère Gabrielle Nanchen. À vous toutes, à vous tous, à vous encore qui ne vous reconnaissez pas dans les catégories de genre ou dans celui qui vous est assigné, je vous souhaite, je nous souhaite une année où la sagesse nous rappelle qu’au-delà des différences, notre humanité nous réunit. Ensemble, sur le même chemin.
Sororalement, Emmanuelle Robert, romancière
Cette carte de vœux a été lue le 4 janvier sur les ondes de la 1re dans l'émission “Porte-plume de Manuella Maury https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/porte-plume-des-fetes-27470498.html
from aroom
pour 12 pièces/médaillons :
Préparer dans un bol :
Dans un autre bol :
Et dans un autre bol :
1 . Tremper les médaillons dans de l'eau bouillante pendant 10-15 minutes 2. Les passer dans les 3 bols respectifs 3. Frire les nuggets
Roasting Vegetables:
Large cauliflower (stem & leaves removed)
Curry Crust:
Basmati Rice
Sweet potatoes are wonderful things. We wanted to make one that's super special, so we came up with this idea. It worked a treat, honestly, they were lush. You should give this recipe a whirl, you will not be disappointed.
(This recipe will serve 2 hungry people)
Paste:
Spicy Avocado Cream:
2 large sweet potatoes
Side Salad
If you want to impress your guests with the best savoury cupcakes EVER… You simply have to make these!
Falafel:
Hummus:
2 tins chickpeas (drained) 2 small cloves garlic (minced) Salt to taste Juice of 1 lemon 1/3 cup good olive oil 3 tbsp tahini
Black Olives
Piping bag Muffin tin Muffin cases
Onion Bhajis are one of the best parts of a curry night & onion rings are basically a gift from above. We decided to blend the two together to see what happened.
What happened was complete culinary magic.
Here’s how you make these magnificent things at home:
Bhaji Mixture:
¼ cup water
2 white onions (sliced into 1cm thick slices & broken into rings)
Batter:
Panko breadcrumbs
To Serve:
Pour 4 personnes
Préparation : 15 minutes // Cuisson : 30 minutes
This is a vegan cheese sauce that will change your life! It's thick and creamy with tangy cheddar flavor, plus it's quick, easy and made from simple ingredients you probably have on hand.
5 min Prep Time
20 min Cook Time
Assaisonnement pour le seitan :
Pour la cuisson :
Pour la panure si tu veux en faire des nuggets :
Mélanger le gluten, la farine, et les amandes en poudre.
Dans un blender, mixer ensemble : l’infusion de thé fumé, les tomates séchées, les aromates (sel, poivre herbamare), le sucre, l’ail et échalote, le tamari, le vinaigre, l’huile d’olive. 4.Ajouter petit à petit le bouillon obtenu aux ingrédients secs puis mélanger, malaxer jusqu’à obtenir une boule de pâte homogène. Laisser reposer une dizaine de minutes (en fait j’avais pas prévu ça mais coup de fil au même moment alors … des fois que ça ait une importance^^).
Porter à ébullition un grand volume d’eau avec 1 càs de tamari et un peu d’herbamare (ou bouillon de légumes). Diviser le seitan en 4 grosses boulettes, les presser avec les mains pour qu’elles soient bien fermes puis les plonger dans le bouillon, baisser à feu moyen (ça ne doit pas bouillir) et laisser cuire pendant 45 minutes.
Laisser refroidir le seitan dans le bouillon, puis réserver (seitan + bouillon) au frais jusqu’au lendemain (tu peux, si tu es vraiment pressé le manger le jour même, mais il sera plus goûtu le lendemain^^).
Pour préparer les « nuggets » Le lendemain couper le seitan en tranches (1 à 2 cm), les tremper dans un mélange eau + fécule (à la place de l’eau j’ai utilisé un peu de bouillon du seitan), puis dans le mélange chapelure/flocon d’avoine (pour avoir une belle panure j’ai répété l’opération deux fois : liquide-panure-re-liquide-re-panure) et faire dorer de chaque côté dans une poêle huilée.
Trucs et astuces :
Main Dish
Sauce
Toppings
10 minutes à four très chaud (230)
from schilaur
This is a test
from Miaouf
A
Ce jour-là, j’avais 12 ans… ou bien 13, je ne sais plus très bien, mais ce dont je me souviens, en revanche, c’est de ce jour qui restera à jamais gravé dans ma mémoire comme dans du marbre… Je me réveillai en sursaut, les membres engourdis et ma respiration peinant à revenir, c’était encore mon crétin de petit frère qui s’était jeté sur mon lit de toute sa force et son poids, qui m’eurent semblé comparables à celles d’un rhinocéros. Oui, je dois bien l’avouer : mon petit frère, malgré ses 3 ans en moins, est plus grand et beaucoup plus fort que moi, ce qui m’a toujours empêché de profiter des avantages normalement occasionnés par le statut de grand frère. Néanmoins, il est ignorant et c’est une langue de vipère, je suis donc bien plus intelligent et sensible qu’il ne le sera jamais, c’est déjà ça. Mais peu importe, aujourd’hui, c’était le grand jour, j’allais enfin pouvoir me rapprocher de celle que j’aime tant, celle vers qui je me réfugie quand les choses tournent mal et qui ne m’a jamais laissé tomber, aujourd’hui, j’allais enfin naviguer sur la mer pour la première fois. Combien de fois n’ai-je pas pensé à ce jour, encore et encore, assis sur mon rocher, admirant les vagues tandis qu’elles me faisaient des signes de la main, les poissons m’invitant à les rejoindre à la manière d’un ami qui vous conseillerait un bon restaurant, et, me semblait-t-il, les flots adaptant chaque jour leurs courbes afin de garder leur attrait, leur singularité et leur beauté qui me plaisait tant. Je m’assis sur mon sempiternel rocher et attendit, mon père devait bientôt arriver, pour patienter je regardais encore une fois les vagues, inlassablement, me disant qu’après ce jour, plus jamais je ne verrais la mer de la même manière, et j’étais à mille lieues de savoir à quel point j’avais raison… Mon père n’a effectivement pas tardé à arriver, il était à l’heure, comme d’habitude. Je l’ai salué chaleureusement, serré dans mes bras, remercié une énième fois et nous sommes parti en direction de son bateau, à quelques centaines de mètres de là, une porte d’entrée vers l’étendue d’eau infinie. Tandis que je marchais, j’examinais tout autour de moi, mon regard s’attarda, sûrement par admiration, sur mon père. Il était pêcheur, un métier assez commun là où je vis mais qui avait très bonne réputation (ceux qui rapportent de quoi manger sont toujours appréciés), il était grand, je dirais 1m85 à peu près, et ses épaules étaient larges, comme presque tout le reste de son corps, ses bras étaient puissants, et il était assez impressionnant de voir la carrure d’un pêcheur aguerri (carrure dont mon frère semblait avoir hérité à la naissance, à mon détriment…). La seule chose petite chez lui, c’était sa tête, carrée et parsemée de longs et abondants cheveux noirs, rassemblés en un chignon à l’arrière de sa tête. J’avoue que ça lui donne un certain effet comique, mais jamais je n’aurais osé me moquer de lui, car bien qu’il n’eût jamais levé la main sur moi, mon père étant un homme des plus bienveillants, je suis convaincu qu’une seule de ses gifles pourrait me décrocher le visage et l’envoyer jusqu’à la lune sans le moindre effort. Et puis de toute façon, sur le rivage, je voyais un contraste bien plus grand : le bateau, c’était une véritable allumette ! J’ai tout d’abord cru à une blague, je ne voyais vraiment pas ce vieux fétu mal fichu chevaucher les vagues et transporter le colosse qu’était mon père, même moi je pourrais le briser en deux rien qu’en marchant dessus ! Mais visiblement, mon père était des plus sérieux, et malgré la joie que me procurait ce grand jour, je ressentais maintenant au fond de moi une certaine appréhension, et je précise bien appréhension, je n’avais pas peur ! De toute façon, que pouvait-il arriver de mal ? Ça y est ! On était partis ! Enfin ! Le bonheur que j’éprouvais était tel que je ne pouvais cesser de rire et de sourire, comme un enfant qui découvre l’hiver et qui part créer son tout premier bonhomme de neige. Au bout d’une dizaine de minutes, j’étais déjà bien plus calme, j’étais assis calmement dans l’allumette et je fermais les yeux en écoutant le doux clapotis des vagues, tumulte qui semblait transporter les souvenirs de ceux qui eurent jadis navigué en cet endroit, des millions de mémoires du passé qui se croisent, s’entrechoquent, se mélangent et s’emmêlent avant de repartir dans la noueuse distance, intangibles. J’écoutais ces souvenirs en essayant de les comprendre, parfois une bribe, un fragment, une molécule, il m’eut même semblé que, durant une fraction de seconde, je fus capable de percevoir une odeur. Une odeur de quoi ? Je ne sais pas. De rose, peut-être, ou d’un mélange encore inconnu, qui sait ? La mer détient encore tant de mystères. Combien de temps cela faisait-il que nous étions partis ? Je n’en avais plus aucune idée, mais la chaleur du soleil commençait à frapper ma tête comme l’on frappe une cloche, et cette dernière commençait à me lancer furieusement. Comment diable la gracieuse mer pouvait-elle refléter quelque chose d’aussi sournois et sauvage que cet astre hautain, abusant de son pouvoir pour opprimer ceux qui ne sont pas aussi grands que lui, allant même jusqu’à détruire l’élément de la mer dès qu’il se trouve vulnérable, un tyran divin qui serait capable de réduire en cendres un univers entier pour son bon plaisir. Mais j’en fis assez vite abstraction, car les nuages commençaient à le masquer et la mer à gronder, un grondement d’un sourd vacarme qui s’élevait des tréfonds de la grande bleue, et voici maintenant que les nuages pleuraient, tandis que l’horizon plat commençait à se déformer et à se déchirer, dans une violence grandissante. Je regardais mon père qui paraissait effrayé, comment mon père pouvait-il être effrayé, lui qui n’avait jamais peur ? Y avait-il une bonne raison d’être effrayé alors que la mer nous protégeait et que le soleil était caché derrière les nuages ? La décision fut tout de même prise de rentrer mais la mer n’était pas de cet avis, et en un éclair, une masse d’eau s’écrasa sur l’allumette et tout devint subitement noir… Je repris conscience, ou ce qui me semblait être la conscience, dans un espace noir, vide, abyssal, tous les concepts superflus tels que la distinction entre le haut du bas ou la gauche de la droite, ou encore mon propre nom m’étaient inconnus. Je flottais dans cet environnement infini, à la fois glaçant et réconfortant, chaleureux et oppressant, ou le monde semblait tenir dans la paume d’une main et l’éternité dans une seule heure. Et à travers la profonde noirceur, des lignes… Comment ça des lignes ? Je n’en sais rien, mais je voyais des lignes, des millions de lignes qui s’entremêlaient, noire clarté au milieu de l’obscurité, code génétique des mouvements de la mer. Je fixais le sombre horizon, à la recherche d’une direction quand ma tête se mit à vibrer, avec une force et une insistance redoublant à chaque instant, s’amplifiant, encore et encore, telle une tonitruante agonie dans le silence. Ma vue se brouilla et je voulus me tenir la tête, hélas je réalisai que mon corps ne répondait pas, pas ici, ici seule ma tête était capable de percevoir, de sentir, de toucher, de vivre, comme un seul être vivant, ce que je voyais n’était plus l’image de mes yeux, mais la réalité à travers la fenêtre de l’esprit, j’observais une réalité normalement faussée par cette limitation humaine qui ne peut percevoir le vent, quand bien même il est une des plus grandes forces de notre monde, en d’autres termes, le fardeau et la faiblesse de l’être humain. Et je réalisais dans le même temps que je n’étais pas fait pour le supporter, et que ma douleur venait sûrement de là, ma tête semblait être sur le point d’exploser. Puis tout redevint calme, tout redevint normal. Normal ? Non. Quelque chose avait changé, je le savais, mais quoi ? Les lignes ? Je regardais dans le vide à leur recherche et je vis que je ne m’étais pas trompé, les courbes commençaient à désorganiser leurs variations, à se couper entre elles, à fonctionner non comme un ensemble mais comme un million d’entités distinctes. De ce chaos semblait sortir une forme, j’y distinguais vaguement des jambes, des bras, bientôt une tête, puis, peu à peu, un être véritable se forma devant moi, je voulus lui parler, lui demander comment partir d’ici, mais ma voix ne servait à rien ici, j’étais connecté par ma simple volonté à tout ce qui s’étendait autour de moi, alors sitôt que j’eus évoqué en moi l’idée de partir d’ici, l’entité devant moi leva son bras vers ce qui semblait être le haut, je regardas dans cette direction et vis une lumière, une faible lumière, qui ne faisait que rétrécir, s’affaiblir, mourir à petit feu. Puis je me sentis tiré vers le bas à une vitesse hallucinante, je voulus crier, impossible. Je voulus me débattre, impossible. Je compris à cet instant que la lumière était mon seul espoir, et alors que cette pensée me remplissait comme une chambre remplie par la lumière du soleil, ou une église par la présence de son dieu, je me sentis ralentir, puis m’arrêter, puis repartir, mais dans l’autre sens ! Et la lumière grandissait, illuminait tout, remplaçait l’obscurité, de plus en plus vite, bientôt elle allait remplir tout l’obscurité, encore quelques secondes, ça y est, tout était illuminé, et maintenant ? Je m’éveillai d’un coup, toussant comme si je crachais mes poumons, je repris mes esprits et regardai autour de moi, je vis la mer, l’allumette, mon père m’aidant à me lever, encore inquiet, tout en m’expliquant qu’il m’avait sauvé de la noyade. Cela peut être absurde mais ce jour-là, j’ai réalisé que j’avais été piégé par la mer, et quel le soleil m’avait peut-être bien sauvé.
from minimale
Ne pas confondre pollution nocturne et pollution lumineuse. Même si la première illumine votre nuit.
from minimale
from velican
Rejoindre Derborence avec un vélo gravel et des bagages légers, en solo, par le versant ouest de la vallée (rive droite) de la Lizerne. Histoire de ne pas prendre la route des voitures et des tunnels sur l'autre versant.
10 juin 2023, montée au départ d'Ardon par les vignes, une pente annoncée de 27% par le mur du Beuble. 420m de dénivelé à pousser le vélo jusqu'au lieu-dit Montau. Une affichette très sommaire collée par la commune prévient “Accès à Derborence impossible. Chemin pédestre impraticable et dangereux“
Ne pas ignorer l'avertissement, peu spécifique, mais relativiser. Peut-être était-ce dû à la neige qui aurait fondu? Ou à des travaux en cours qui auraient déjà progressé. Aucune indication de date sur l'affiche. Allons voir si ça passe, et soyons prêt à rebrousser chemin si nécessaire. Surtout qu'à ce stade, il n'y a pas d'alternative sinon redescendre dans la plaine du Rhône. La montée est belle, malgré la pluie. Des vues spectaculaire et une ambiance roc brut lors du franchissement des torrents. Fidèle au tracé Swisstopo, la route monte principalement en forêt. Quelques passages peu sécurisés, mais parfaitement praticables, sur 6km, 500m D+. Au vu de ma progression, je compte bien arriver à Motèlon.
Vers le Tsené de l'Ecarré, alt. 1320, il reste moins de 2km pour rejoindre la route montant par l'autre versant. Un chamois me fait face puis disparaît et je constate que la route, devenue sentier, fait de même. Dégâts causé par un éboulement et le passage devient dangereux. Infranchissable pour moi, avec le vélo à porter et le ravin de 200m à pic.
J'assume, évaluation du risque faite, et rebrousse chemin. En redescendant, conversation avec un autochtone qui confirme que le chemin ne passe pas. Voilà plusieurs années déjà, et les communes ne trouvent pas d'accord pour le réparer. Au passage à Montau, je sors mon stylo pour préciser sur l'affiche qu'elle dit vrai. Retour au point de départ. Aucun bus ne monte plus à Derborence. Moi non plus, pas cette fois-ci.
Ne serait-il pas pertinent que Swisstopo indique lorsqu'un chemin n'est plus praticable ? Pourrait-on notifier le service de cartographie de la Confédération et faire ajouter de tels avertissements? Je constate, mais trop tard, que l'information est donnée par Suissemobile, si l'on charge la couche la “Suisse à pied”. Le tronçon endommagé est marqué sans équivoque.
Une lecture attentive d'Openstreetmap révèle que l'éboulement est indiqué (il ressemble à un crocodile), formant une interruption ponctuelle du chemin. Et Komoot en tient compte dans son calcul d'itinéraire.
https://tooting.ch/@gonzen/110575105852320220
from aroom
(La fée Stéphanie)
Laisser tiédir avant de démouler. Saupoudrer de cannelle.
Pour la pâte :
Pour l’appareil :
Préparation de la pâte :
Préparation de l’appareil :
Pour une dizaine de gros pancakes
Pour une version burger ajouter des graines de sésame sur le dessus avant de retourner le pancake !
Pour 15 crêpes :
Pâte
Ou
Cuisson : 10-15 minutes a blanc
Appareil
Pastry
Combine the flour, icing sugar in a large bowl. If using maple syrup instead of icing sugar, don’t add it just yet. Add the oil and rub it into the dry ingredients with your fingers until your flour looks like breadcrumbs and there are no lumps of coconut oil left.
If you are using maple syrup, add it now and the chances are that you will not need to add any water to bring the dough together. If using icing sugar, add cold water – be careful, do it gradually – how much water you’ll need depends on how absorbent your flour is. I added about 4 tbsp / ¼ cup. Combine all the ingredients into a dough gently, but do not knead (that’s important for the gluten version) or the pastry will be tough. Wrap it up in a piece of cling film and chill in the fridge for 30 minutes.
Remove the dough from the fridge and roll it out between two sheets of baking paper until you get a circle large enough to cover your entire tart case, about 2-3 mm in thickness. Place the rolled-out dough over a tart case and gently line the inside of it with the pastry. Tuck the pastry in well, ensuring that it fits snugly into all the nooks and crannies. Trim the excess pastry with a sharp knife and patch any holes with the cut-off excess. If making gluten-free pastry (which tends to be more crumbly), you may be better off placing the crumbled pastry in the tart case and simply moulding the pastry with your hands to the shape of the tart tin – you do not need to worry about overworking the pastry as it contains no gluten.
Pierce the bottom of the pastry with a fork in a few places and chill the pastry-lined tart case in the fridge for about another 60 minutes.
45 min into pastry chilling time, preheat the oven to 175° C. Line the pastry case with a large piece of crumpled baking paper and fill with baking beads or rice for a blind bake.
Blind bake the pastry for 15 minutes. Remove the paper and beads and bake for another 10 minutes.
Filling
While the pastry cases are baking, prepare the filling. Cream oil and sugar (or maple syrup) with an electric whisk. Next, whisk in the flour. Add aquafaba, small amount at a time. Whisk well after each portion of aquafaba.
Finally, gently fold in the almond meal and almond essence with a spatula. You should end up with a thick batter (it will be a bit less thick if you used maple syrup instead of sugar).
Fill the pastry case with almond frangipane and use a silicon spatula to spread the filling evenly.
Push as many raspberries as you can into the filling. It will rise during baking a fair bit so don’t worry if raspberries are sticking out. If using frozen raspberries, dip each raspberry into cornflour / cornstach first before pushing it into the filling as frozen fruit tends to ooze more water during baking.
Bake the tart for about 45 minutes, until the filling is nicely browned. I found that the maple syrup filling tends to take a little longer in the oven (by 10 minutes or so). Remove from the oven and allow the tart to cool down before removing it from the tin and cutting it into slices. The top will crisp up nicely as the tart cools down.
Pour un cake de six а huit parts, il vous faudra:
Pour le glaçage:
Faire dégorger. Préchauffer le four à 180°C.
Pour le gâteau
Rajouter le jus de la rhubarbe après avoir fait le crumble et verser dans un moule rond.
Pour le crumble
Déposer les morceaux de rhubarbe sur le gâteau. Répartir le crumble par-dessus. Enfourner pour 40 à 50 min : le crumble doit être bien doré.
four à 180 degrés – 15-18 minutes
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