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from Léonard Urban

I’ve been using the Slimbook EVO 14 for a few days now, and here are my impressions. This is also a test of writefreely—let’s see how it goes! 😉

My Old Laptop

As a computer science (and biology) student, I mainly use my laptop for taking notes and doing homework. Beyond that, I’m a Linux hobbyist and enjoy programming for fun.

Before switching to the Slimbook, I used a Lenovo Ideapad C340 14'' Intel with 1TB of storage and 16GB of RAM. While it served me well for about six years, several issues became hard to ignore:

  • Screen quality: The 1080p resolution was too low for comfortable text reading, and the viewing angles were poor.
  • Battery life: The 40Wh battery degraded over time, lasting only about 1.5 hours in power-saving mode by the end.
  • Graphics performance: The integrated GPU struggled with anything beyond lightweight games (like Minecraft at 720p) and limited external 4K displays to 30Hz.
  • Build quality: The chassis cracked in places, and I had to use duct tape to hold the hinges together.
  • Keyboard failure: An entire row of keys stopped working, rendering the laptop unusable without an external keyboard.

Choosing a New Laptop

My new laptop needed to meet the following criteria:

  • Better performance
  • More RAM
  • Improved screen
  • Under 1,000 CHF
  • Good Linux support
  • From a European company (here’s why)

These last two points narrowed my options to Tuxedo and Slimbook. Since I carry my laptop all day, I wanted something under 15''. This left me with the Slimbook EVO and the Tuxedo InfinityBook—identical machines in terms of specs. I chose the Slimbook EVO because it was cheaper and came with GNOME preinstalled.

Review

Hardware

The Slimbook EVO feels well-built, especially compared to my old laptop. The aluminum chassis is sturdy and premium. The screen is a significant upgrade: better viewing angles and resolution, though the scaling is a bit awkward. At 100%, everything is too small; at 200%, too large. Fractional scaling works, but may affect battery life. The 120Hz refresh rate is smooth, but I disabled it to save power—it’s not essential for my workflow.

The only downgrade from my previous laptop is the lack of a touchscreen, but since I use an external drawing tablet, it’s not a dealbreaker.

Performance-wise, this laptop is a breath of fresh air. It boots in under five seconds, handles Minecraft at full resolution (with shaders!), and supports 4K displays at 60Hz. My model has 32GB of RAM and 500GB of storage. The extra RAM is a relief, and while the storage is half of what I had before, 500GB is more than enough for my needs.

Software

Buying from a Linux-first vendor means most drivers are preinstalled. However, I decided to install Ubuntu 25 from scratch—perhaps not the smartest move. The installation went smoothly, but I had to manually install a few packages, like the Ethernet driver (guide here).

Facial recognition via howdy doesn’t work yet, as it depends on a library not yet ported to Ubuntu 25. For now, I’ll stick with typing my password.

I also replaced Slimbook’s slimbook-battery (which uses TLP) with power-profiles-daemon for better GNOME integration. I might revisit this later to see if TLP offers better battery life.

Speaking of battery, I capped the charge at 80% in the BIOS to extend its lifespan. It’s reassuring that Slimbook sells replacement batteries, which could be useful down the line.

Final Thoughts

I’m happy with my purchase and would recommend the Slimbook EVO 14—especially if you value Linux support and European manufacturing.

Note: This text was re-phrased with AI (Le Chat by Mistral.ai to be precise).

 
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from Café histoire

Ce jour, j’ai reçu 7 précieuses merveilles dans un imposant coffret. À une époque lointaine, on parlait de galettes.

J’ai déposé une première galette sur ma platine cd. En fait, la dernière « Perfect World », puis la première galette « LA Garage sessions ´83 », histoire de commencer par la fin, puis revenir au début de ce cadeau musical proposé par Bruce Springsteen avec son « Tracks II: The Lost Albums ». Du bel ouvrage.

Plus tard, dans la nuit, j’ai déposé une troisième galette, le deuxième album de fait de cette collection, « Street of Philadelphia Sessions ». C’est d’une beauté lancinante et déchirante jusqu’à la profondeur de l’âme.

Je reste scotché à ce morceau « We fell down »

WE FELL DOWN In the dream everything had come undone / I sat in the kitchen and listened to the refrigerator hum / Three A.M. had come and gone / You walked in I knew by that dress you had on / We fell down... we fell down.../ I shoulda known when I asked where you'd been and I heard you lie / We fell down... we fell down... / That was just your way of saying goodbye // We got a book with pretty pictures all in a row / There's only. one missin' baby, that I know / That's the one of you and I / The one where we're lookin' each other in the eye / We fell down... we fell down.../ You said things get lost no matter how hard you try / We fell down... we fell down... / That was just your way of saying goodbye // I woke in the mornin' cold and gaspin' for air / Everything seemed broken beyond repair / The party ribbons and balloons had fallen to the floor / Along with the beautiful costumes we wore // I get up in the mornin', get dressed for work /1 comb my hair and button my shirt / I walk home neath a sky hard and blue / These are the things that I've gotta do / Since we fell down... we fell down.../ And I asked if you loved me, you said, of course you did and sighed / We fell down... we fell down... / But I knew that was just your little way of sayin' goodbye

Nous sommes tombés Dans le rêve, tout s'était défait / Je me suis assis dans la cuisine et j'ai écouté le bourdonnement du réfrigérateur / Trois heures du matin était venu et parti / Tu es entrée, je le savais par cette robe que tu avais / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / J'aurais dû savoir quand j'ai demandé où tu étais et je t'ai entendu mentir / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / C'était juste ta façon de dire au revoir // Nous avons un livre avec de jolies photos dans une rangée / Il n'y a qu'un seul bébé manquant, que je connaisse / C'est celui de toi et moi/ Celui où nous nous regardons dans les yeux / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Tu as dit que les choses se perdent, peu importe à quel point tu essayes / Nous sommes tombés.. nous sommes tombés.. / C'était juste ta façon de dire au revoir // Je me suis réveillé dans le froid du matin et j'ai haleté à la recherche de l'air / Tout semblait cassé au-delà de toute réparation / Les rubans et les ballons de fête étaient tombés par terre / Avec les beaux costumes que nous portions /Je me lève le matin, je m'habille pour le travail/Je me peigne les cheveux et boutonne ma chemise / Je rentre à la maison / Sous un ciel dur et bleu / Ce sont les choses que je dois faire / Depuis que nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Et j'ai demandé si tu m'aimais, tu as dit, bien sûr, as-tu dis et soupiré / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Mais je savais que c'était juste ta petite façon de dire au revoir.

Merci M. Springsteen.

Pour une critique musicale de ce coffret, je vous invite à lire «The Lost Albums—Tracks II»: les 7 rédemptions de Springsteen, le Boss perfectionniste | Le Devoir.

Tags : #AuCafé #musique

 
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from Ori raconte

Le non-respect de la vie privée

Meta sait tout de vous :

  • Votre nom, courriel, n° de téléphone, âge ;
  • Vos clics, réactions, contenus créés, publications, photos, messages ;
  • Vos interactions avec le contenu, les publicités regardées ou cliquées ;
  • Vos liens avec vos amis, ceux qui vous suivent, et l’utilisation de leurs produits ;
  • Vos appareils, vos applications installées, votre navigateur ;
  • Votre adresse IP, et donc votre localisation ;
  • Les sites que vous visitez, les applications utilisées, les jeux auxquels vous jouez ;
  • Combien de temps vous passez sur chaque plateforme ;
  • Les n°, noms, et adresses emails de vos contacts ;
  • Sur quels points d’accès Wi-Fi, sur quelles antennes mobile et bluetooth vous vous êtes connectés ;
  • La localisation de vos photos, les personnes affichées.

Ces données sont utilisées et revendues pour :

  1. Mieux cibler les annonces publicitaires ;
  2. Entraîner des intelligences artificielles ;
  3. Le renseignement commercial ou politique.

Et souvenez-vous :

Lorsque vous dites « le droit à la vie privée ne me préoccupe pas, parce que je n'ai rien à cacher », cela ne fait aucune différence avec le fait de dire « Je me moque du droit à la liberté d'expression parce que je n'ai rien à dire », ou « de la liberté de la presse parce que je n'ai rien à écrire ».

Edward Snowden.

Une porte d’entrée pour la malveillance

Adoptées à grande échelle, mais très peu modérées, ces plateformes sont utilisées pour diverses arnaques, phishing, voire pour prendre le contrôle de l’appareil.

Publicités et algorithmes

Vous ne contrôlez pas ce que vous voyez, car des publicités sont omniprésentes dans votre flux. En conséquence vous voyez des publications que vous ne souhaitez pas, et vous ne voyez pas certaines publications de vos contacts et des pages que vous suivez, car des algorithmes l’ont décidé ainsi.

Quelles alternatives ?

  • Pour Facebook, créez-vous un compte sur une instance Mastodon (par exemple, sur tooting.ch ou swiss.social).
  • Pour Instagram, créez-vous un compte sur une instance Pixelfed (par exemple, sur pixelfed.ch).
  • Pour WhatsApp, si vous êtes intéressés par les fonctionnalités avancées, telles que les groupes, les chaînes… alors installez Telegram. Sinon, installez Signal.

Ensuite, avertissez vos contacts de vos choix et convainquez-les de vous rejoindre. En quelques temps, vous vous rendrez compte du bonheur de votre indépendance, de la joie de pouvoir suivre ce que l’on veut, sans pollution publicitaire et sans risque.

 
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from Café histoire

Au fil de mes recherches du jour, je suis ”retombé” sur un billet de Frédéric Clavert sur Hypotheses, sur son blog désormais archivé. Sur celui-ci, il menait une réflexion sur les évolutions de la pratique de l’histoire contemporaine à l’ère numérique et expliquait et approfondir la notion de mise en données de l’histoire. Interroger le rapport de l’historien.ne à ses sources. J’y trouve un nouvel intérêt en lien avec certaines de mes réflexions actuelles en lien avec des recherches en cours sur l’élaboration/développement d’un environnement virtuel de recherche (EVR) pour un enseignement de l’histoire à l’ère du numérique.

Photo de Museums Victoria sur Unsplash

Dans ce billet, Frédéric Clavert partage ses réflexions sur ce que pourrait être un enseignement des Humanités numériques «au fil du cursus» d’un étudiant à partir de son cours (trois fois deux heures) de méthodologie numérique en master 2 de relations internationales.

Dès le premier cours, il a l’impression que 80% des étudiants ont lâché prise. Finalement, il proposera une troisième séance organisées différemment. Il en retire la nécessité de donner la possibilité aux étudiants d’appréhender concrètement ce à quoi servent les outils et méthodes numériques.

Ses propositions : 1. commencer par un enseignement de culture numérique générale, touchant autant à l’usage des logiciels de base (traitements de texte par exemple) qu’à l’usage des réseaux sociaux et du web en général.

En note, il fait d’ailleurs la remarque suivante relativement au traitement de texte: > Même le traitement de texte doit être soumis à ces réflexions. Il suffit de lire Le Pendule de Foucault d’Umberto Eco dont un passage montre la manière dont l’ordinateur et le traitement de texte ont changé nos façons d’écrire pour s’en rendre compte.

il postule, par exemple, qu’expliquer comment faire une note de bas de page permet de toucher directement à la méthode historienne. Progressivement, en montrant les fonctions d’un traitement de texte, on montre également comment rendre l’ordinateur plus intelligent. Il est ensuite rendu encore plus intelligent en recourant à des techniques d’encodage par la structuration des données.

  1. partir du traitement de texte, pour orienter les étudiants vers le principe des langages par balises (comme le HTML, le XML ou la TEI P5).

  2. créer son corpus de données, l’élaborer, le structurer, l’exploiter, le visualiser à des fins professionnelles dans un sens large (recherche comprise) et introduire les notions de lecture distante / lecture proche.

Pour chaque approche, il s’agit d’allier des progrès pratiques et utiles aux étudiants et des réflexions méthodologiques et épistémologiques nécessaires à la pratique de l’histoire.

« Progressivement, on peut introduire des concepts incontournables – y compris une notion comme celle d’algorithme, que les historiens devraient plus interroger – et réinsérer le couple Histoire/Numérique dans des phénomènes numériques touchant toute la société (la mise en données du monde). »

Commentaire :

Premièrement, cela me donne l’envie de lire Le Pendule de Foucault d’Umberto Eco et d’y retrouver notamment ce passage sur le traitement de texte notamment parce que celui-ci met en évidence que le numérique n'est pas juste un outil, mais qu'il modifie modifie notre manière de produire du savoir.

Ensuite, il oriente à la fois en direction d’une méthodologie et pensée historienne tout en permettant d’aborder des spécificités liées à l’histoire numérique comme la question des langages par balises (encodage), les questions autour des données et de leur visualisation, les aller-retours entre une lecture macro et micro des données.

Portant sur l’examen des phénomènes numériques touchant toute la société avec la mise en données du monde, sa dernière partie permet d’aborder historiquement l’histoire et la place des techniques dans nos sociétés tant actuelle que passées. Pour moi, comme le propose Bernard Lepetit (1995) dans Les formes de l’expérience, il s’agit de dépasser les mythes techniciens (le mythe des révolutions techniques, le mythe de l’inventeur héroïque) et le déterminisme technique pour aller vers une Histoire des acteurs et des pratiques (lire à ce propos : Kaufmann, L. (2022). L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ? In LUDOVIA#CH22, Yverdon-les-Bains, 12 avril, diapositives 8 à 13).

Réf. : Frédéric Clavert (2015, 16 février). Enseigner les Humanités numériques (1). L'histoire contemporaine à l'ère numérique. Consulté le 17 avril 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/plvo

#histoire #histodon #HumanitéNumériques #réflexions

 
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from Café histoire

La criminalisation des pauvres et des marginaux en Suisse jusqu'à une époque récente.

Hidelbank Repassage dans l’établissement de Hindelbank (BE), vers 1928 (Archiv der Justizvollzugsanstalt Hindelbank).

Jusqu'en 1981, des dizaines de milliers d’hommes et de femmes ont été placés de force dans des institutions en Suisse sans avoir commis d'infraction. Grâce aux efforts constants des personnes concernées, le dossier sensible mais longtemps méconnu de l’internement administratif a été porté sur la place publique et, plus récemment, a fait l’objet d’études historiques. Les connaissances qui en résultent doivent désormais faire partie intégrante de l'historiographie nationale. Au travers d’articles sur les notions clés, sur diverses institutions ainsi qu'une sélection de biographies, le Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) consacre un vaste projet à cette thématique, qui sera régulièrement enrichie par de nouvelles contributions.

Le dossier Mesures de coercition à des fins d'assistance et placements extrafamiliaux du DHS : (https://hls-dhs-dss.ch/fr/dossiers/000032/2024-03-12/

#Histoire

 
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from Café histoire

Voici une liste des derniers guides publiés entre 2020 et 2024 sur le thème de l’Intelligence artificielle appliquée au domaine de l’éducation et de la formation. Ces guides sont disponibles en français.

La liste structurée en 4 parties : Enseignement, Politique et Enjeux, Ethique et Handicap est présentée en bas de l’article sous forme de carte mentale avec un extrait des sommaires et un point d’intérêt de la ressource.

Via: Panorama des guides sur l’IA en éducation et en formation – L'atelier du formateur

 
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from Café histoire

Leçon inaugurale au Collège de France prononcée le jeudi 17 décembre 2015

En cette journée du dimanche 4 février 2024, je découvre le podcast réunissant les leçons de Patrick Boucheron au Collège de France. Je réécoute avec intéreêt et délice sa leçon inaugurale du jeudi 17 décembre 2015 en ce même collège. Il faut écouter ce phrasé singulier de Patrick Boucheron et se laisser emporter par son rythme et sa scansion. C'est magistral, dans tous les sens du terme Bonne écoute.

La magistrale leçon inaugurale de Patrick Boucheron au Collège de France

Je sais que les effet du pouvoir symoliques sont tout sauf symboliques. […] Tout pouvoir est pouvoir de mise en récit. […] Toute histoire des pouvoirs ne peut être, implicitement, qu'une histoire comparée des pouvoirs. (Patrick Boucheron)

Ce que peut l'histoire la solennité des lieux et la gravité des temps risquent toujours d'inspirer à qui entre dans ces murs. Le geste inaugural de Michelet est si puissant que toute prétention à le répéter, ou même simplement à s'en autoriser, ne serait que singerie. Soit, indifféremment, puérilité ou sénilité. Or nous sommes dans l'âge adulte, et par conséquent fatigués du prophétisme. Que peut l'histoire aujourd'hui ? Que doit-elle tenter pour persister et rester fidèle à elle-même ?

Telle est la question, grave sans doute, que je souhaite poser aujourd'hui, en ces lieux, et devant vous. S'y entend peut-être en écho le cri de Spinoza, cette manière d'ontologie qui se dit dans les termes de l'éthique : nul ne sait ce que peut un corps. Pouvoir, qu'est-ce à dire ici ? Il ne s'agira pas de réclamer de manière solennelle et martiale quelque chose pour l'histoire : rétive à sa puissance, elle ne se rend maîtresse de rien. Pas davantage on ne revendiquera quoi que ce soit pour les historiens – qu'ils se chagrinent parfois de s'éloigner de l'oreille des puissants ne nous importe guère. Il faudra plutôt se demander ce que peut l'histoire, ce qu'elle peut encore, ce qu'elle peut vraiment – entendez à la fois ce qui lui est possible et ce qu'elle est en puissance.

Patrick Boucheron

Patrick Boucheron est né en 1965, à Paris. Après des études secondaires au lycée Marcelin-Berthelot (Saint-Maur-des-Fossés) puis au lycée Henri-IV (Paris), il entre à l’École normale supérieure de Saint-Cloud en 1985 et obtient l’agrégation d’histoire en 1988. C’est sous la direction de Pierre Toubert qu’il soutient en 1994 à l’université de Paris 1 sa thèse de doctorat d’histoire médiévale, publiée quatre ans plus tard sous le titre Le pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan (XIVe-XVe siècles), Rome, École française de Rome, 1998 (Collection de l’EFR, 239).

Maître de conférences en histoire médiévale à l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud de 1994 à 1999, puis à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne à partir de 1999, il fut membre junior de l’Institut universitaire de France de 2004 à 2009. En 2009, il soutient à l’université de Paris 1 une habilitation à diriger des recherches intitulée La trace et l’aura (garant : Jean-Philippe Genet) et est élu professeur d’histoire du Moyen Âge dans cette même université en 2012. Il fut, de 2015 à 2020, président du conseil scientifique de l’École française de Rome. En 2015, il a été élu professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle », prononçant sa leçon inaugurale le 17 décembre 2015 (Ce que peut l’histoire, Collège de France/Fayard, 2016).

Lire la suite de la biographie : https://www.college-de-france.fr/fr/personne/patrick-boucheron

#Histoire

 
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from Emmanuelle Robert (@boblemma)

Carte de vœux

Chère Gabrielle Nanchen, Il a neigé bas dans mon Chablais. La tempête a secoué les arbres, cassant quelques branches et pliant les gens en deux, chorégraphie mille fois répétée de la marche contre le vent. À la gouille où je me baigne, l’eau a encore perdu quelques degrés. Je dis « mon Chablais », chère Gabrielle Nanchen, mais c’est aussi le vôtre et celui de toute personne qui s’y arrête, pour y naître, comme vous, pour y vivre quelques mois, un an, une existence, peu importe. Le Chablais, terre d’accueil, sait que nous sommes de passage, comme le Rhône qui le traverse dans son élan vers la Méditerranée. Aussi Valaisanne que vous soyez, vous êtes née à Aigle il y a, osons le dire, 80 ans. Huitante ans et que de combats ! Vous m’impressionnez. Vous aviez 28 ans en 1971 lorsque vous avez été élue au Conseil national. J’ouvre une parenthèse : pourquoi est-il si difficile de s’imaginer que les personnes plus âgées que nous ont été jeunes, elles aussi ? Non seulement vous étiez parmi les toutes premières femmes à accéder au parlement fédéral, mais vous étiez la benjamine ! Vous êtes une pionnière, Madame… Et quand je dis « pionnière », je garde de ce mot l’image mentale que j’en avais, petite : une photo couleur sépia montrant une femme volontaire, les manches retroussées, creusant un chemin à coups de pioche. Peut-être n’est-elle pas si fausse, cette image. Je vous écris avec gratitude, chère Gabrielle Nanchen, pour avoir été de celles qui ont ouvert la voie de l’égalité. Au gymnase, vous étiez, me dit-on, trois filles dans une classe de garçons. Figurez-vous que j’ai fait partie de la dernière volée de l’école vaudoise où les filles devaient faire plus de points que les garçons pour accéder aux études secondaires. Est-ce à ce moment-là que j’ai intériorisé le fait qu’il me faudrait travailler deux fois plus et deux fois mieux ? Depuis ce temps, vous avez – nous avons – obtenu l’égalité des droits civils, celui d’ouvrir un compte en banque sans la signature d’un mari, le congé maternité, le droit à l’avortement et l’inscription dans la Constitution du principe « à travail égal, salaire égal ». Un long chemin dont nous sommes loin de voir le bout. Il reste tant à faire pour partager mieux la charge mentale, la prévoyance vieillesse, le soin d’autrui qu’on appelle le care et qui est forcément gratuit. Comme le Rhône s’écoulant vers le Midi, nous voici en chemin, chère Gabrielle Nanchen. « Toi qui chemines, le chemin n’est que l’empreinte de tes pas et rien d’autre. Toi qui chemines, il n’y a pas de chemin, c’est en marchant que le chemin se crée », écrivait le poète espagnol Antonio Machado: En chemin vers 2024, je vous adresse mes vœux, chère Gabrielle Nanchen. À vous toutes, à vous tous, à vous encore qui ne vous reconnaissez pas dans les catégories de genre ou dans celui qui vous est assigné, je vous souhaite, je nous souhaite une année où la sagesse nous rappelle qu’au-delà des différences, notre humanité nous réunit. Ensemble, sur le même chemin.

Sororalement, Emmanuelle Robert, romancière

Cette carte de vœux a été lue le 4 janvier sur les ondes de la 1re dans l'émission “Porte-plume de Manuella Maury https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/porte-plume-des-fetes-27470498.html

 
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from aroom

Nugget de PST 🐣

Ingrédients

pour 12 pièces/médaillons :

Préparer dans un bol :

  • 1 gousse d’ail
  • 1 cs de sauce soja
  • 40 cl d’eau bouillante

Dans un autre bol :

  • 3 cs de farine
  • 1,5 cs de levure maltée
  • 1 cs de sauce soja

Et dans un autre bol :

  • panure
  • 2 cc de paprika fumé
  • oignons séchés

Méthode :

1 . Tremper les médaillons dans de l'eau bouillante pendant 10-15 minutes 2. Les passer dans les 3 bols respectifs 3. Frire les nuggets

Choux-fleur magique ❄️🥦

Ingredients:

Roasting Vegetables:

  • 2 cups cherry tomatoes
  • 2 cups zucchini (roughly chopped)
  • 2 cups red onion (roughly chopped)
  • 2 cups eggplant (roughly chopped)
  • 1 tbsp salt
  • 1 tbsp cumin
  • 1 tbsp garam masala
  • ½ cup water

Large cauliflower (stem & leaves removed)

Curry Crust:

  • 1 cup sun dried tomatoes
  • 2 inches ginger
  • 3 cloves garlic
  • 1 red chilli
  • juice of 1 lime
  • 1 tbsp garam massala
  • 1 tbsp cumin
  • ½ cup desiccated coconut
  • pinch salt
  • small bunch cilantro

To Serve:

Basmati Rice

Method:

  1. Put the roasting vegetables in a large roasting tin
  2. Cover the vegetables in spices & pour over the water
  3. Put the cauliflower on top of the vegetables
  4. Put all the curry crust ingredients in a blender & whizz them up into a paste
  5. Cover the Cauliflower with the paste ( you might want to use your hands to get a really good, tight covering
  6. Cover everything with tin foil & bake at 180℃ (356℉) for 1 hour
  7. Take out of the oven, slice the cauliflower & serve immediately with the roast vegetables & a side of rice

Patates douces magique 🪄🥔

Sweet potatoes are wonderful things. We wanted to make one that's super special, so we came up with this idea. It worked a treat, honestly, they were lush. You should give this recipe a whirl, you will not be disappointed.

(This recipe will serve 2 hungry people)

Ingredients:

Paste:

  • 2 inches ginger
  • 3 cloves garlic
  • 1 tbsp salt
  • 1/3 cup desiccated coconut
  • 1 tsp garam masala
  • 1 tsp cumin
  • 1 lime (juiced)
  • 4 tbsp sun dried tomato oil
  • 1 cup sun dried tomatoes
  • 1 red chilli
  • small bunch cilantro

Spicy Avocado Cream:

  • 2 avocados
  • 1 clove garlic
  • 1 red chilli (deseeded)
  • 1 tsp salt
  • ½ cumin
  • ½ garam massala
  • 4 sun dried tomatoes
  • 1 tbsp sun dried tomatoes oil
  • 1 lime (juice)
  • small bunch cilantro

2 large sweet potatoes

To Serve:

Side Salad

Method:

  1. Pre cook the sweet potatoes so they reasonably soft to the touch (Make sure you prick the skin of the potatoes), remove them from the oven & let them cool slightly (we don’t want you to burn your fingers)
  2. Put all the paste ingredients in a food processor (we use a nutribullet) & whizz it up into a paste
  3. Rub the paste on to the skin of the sweet potatoes
  4. Wrap them in tin foil (not too tightly)
  5. Bake them for 30 minutes at 200℃ (392℉) (open up the tin foil for the final 12 minutes so the crust crisps slightly)
  6. Put all the Spicy Avocado Cream ingredients in the food processor & whizz them up to a thick cream (you may have to add some water into the mix to make the cream more creamy)
  7. Carefully take the potatoes out of the tin foil, plate them up, cut them open, fill them with the avocado cream & serve immediately.

Falafel Cupcakes 🧁

If you want to impress your guests with the best savoury cupcakes EVER… You simply have to make these!

Ingredients:

Falafel:

  • 2 tins chickpeas (drained)
  • 1 red onion (finely chopped)
  • 3 cloves garlic (finely chopped)
  • 1 tbsp cumin
  • juice of one lemon
  • 1 tbsp harissa paste
  • 1/3 cup plain flour
  • pinch salt
  • small bunch cilantro
  • small bunch parsley

Hummus:

2 tins chickpeas (drained) 2 small cloves garlic (minced) Salt to taste Juice of 1 lemon 1/3 cup good olive oil 3 tbsp tahini

Black Olives

Equipment:

Piping bag Muffin tin Muffin cases

Method:

  1. Put the falafel ingredients in a food processor & whizz them up into a paste
  2. Put equal amounts of the paste in muffin cases (in a muffin tin) & bake at 200℃ (392℉) for 20 minutes
  3. Put all the hummus ingredients in a food processor & whizz them up into a paste
  4. Put the hummus in a piping bag & pipe onto the top of the falafel cakes (let the falafel cool before doing this)
  5. Put olives on top of the hummus as decoration

Onion Bhaj Rings 🧅💍

Onion Bhajis are one of the best parts of a curry night & onion rings are basically a gift from above. We decided to blend the two together to see what happened.

What happened was complete culinary magic.

Here’s how you make these magnificent things at home:

Ingredients:

Bhaji Mixture:

  • 1 red onion (finely chopped)
  • 1 cup gram flour
  • 1 green chilli (diced)
  • 2 inches ginger (grated)
  • 1 tbsp crushed coriander seeds
  • 1 tbsp cumin seeds
  • pinch salt
  • small bunch cilantro
  • ¼ cup water

  • 2 white onions (sliced into 1cm thick slices & broken into rings)

Batter:

  • ½ cup plain flour
  • 1 cup soy milk

Panko breadcrumbs

  • Vegetable oil

To Serve:

  • Curried Hummus

Method:

  1. Put the bhaji mixture ingredients in a food processor & whizz them up into a paste
  2. Cut the onion into slices, push them out into individual rings & put them on a baking tray lined with parchment paper
  3. Push the bhaji mixture into the rings (tightly)
  4. Freeze the rings until they’re solid (we left ours overnight)
  5. Mix the plain flour & soy milk together in a mixing bowl
  6. Dip the frozen rings in the batter
  7. Dip the battered rings in panko breadcrumbs
  8. Fry them until they’re golden brown & really crispy
  9. Let them cool a bit & then serve with a curried hummus dip

Dhal, Curry de lentilles et épinards 🍛

Pour 4 personnes

Préparation : 15 minutes // Cuisson : 30 minutes

Ce qu’il vous faut:

  • 400g de lentilles corail ou lentilles normal (à choix), cuites au préalable selon les instructions du paquet
  • Huile d’olive ou coco
  • 1 oignon, émincé
  • 1cs de curry en poudre
  • 1cc de poudre d’ail
  • 1cc de poudre de gingembre
  • 1cc de cumin en poudre
  • 1cs de paprika
  • 1cc de flocons de piment (selon les goûts)
  • 1cc de coriandre moulue
  • 1cc de sel
  • 450g de tomates concassées
  • 1cs de concentré de tomates
  • 250ml d’eau chaude
  • 250ml de lait de coco
  • 400g d’épinards frais
  • Garniture : lime/coriandre fraîche/amandes grillées (selon les goûts)
  • Riz en accompagnement

Comment procéder:

  1. Cuisez vos lentilles selon les instructions de l’emballage.
  2. Pendant ce temps, dans une casserole, chauffez un peu d’huile et faites revenir l’oignon émincé à feu moyen pendant 4-5 minutes.
  3. Ajoutez ensuite toutes les épices – jusqu’au sel – et mélangez bien.
  4. Ajoutez les tomates, le concentré et l’eau. Portez à ébullition et chauffez à feu moyen pendant 5-10 minutes jusqu’à ce que la consistance devienne plus épaisse.
  5. Ajoutez vos lentilles cuites (en enlevant l’excès d’eau s’il en reste) et chauffez encore pendant 10 minutes à feu doux.
  6. Ajoutez le laite de coco et chauffez encore 5 minutes.
  7. Ajoutez finalement les épinards et attendez qu’ils retombent. Garnissez selon vos envies, en accompagnant le dhal de riz.

Life changing vegan cheese sauce

This is a vegan cheese sauce that will change your life! It's thick and creamy with tangy cheddar flavor, plus it's quick, easy and made from simple ingredients you probably have on hand.

5 min Prep Time

20 min Cook Time

Ingredients

  • 2 c peeled, cubed potato
  • 1 carrot, chopped
  • water for boiling
  • 4 Tbs olive oil
  • ½ c unsweetened almond milk
  • 3 tsp lemon juice
  • ½ tsp garlic powder
  • ½ tsp onion powder
  • ½ tsp salt
  • ½ tsp smoked or regular paprika
  • 4 tsp mustard (Dijon or brown work well)
  • 1 tsp lower sodium soy sauce or tamari

Instructions

  1. Combine the potato and carrot in a medium saucepan and cover with water. Bring to a boil and simmer for about 20 minutes, or until fork-tender. Drain and transfer to a food processor or power blender.
  2. Add all the other ingredients to the food processor and process for about 2 minutes, or until totally smooth.
  3. Serve over veggies, potatoes, rice or pasta for a healthy meatless meal! Recipe Type: Vegan, Clean Eating, Gluten Free

Seitan maison 😀

Ingrédients

  • 230 gr de gluten
  • 50 gr d’amande en poudre (ici j’ai mixé 50 gr d’amandes avec la peau^^)
  • 50 gr de farine de riz (ça marche aussi avec de la farine de pois chiche si tu aimes le goût)
  • 2 gousses d’ail
  • 2 échalotes
  • 3 feuilles de tomates séchées
  • 1 càc de sel

Assaisonnement pour le seitan :

  • ½ càc de poivre
  • 1 càs d’herbamare (ou bouillon de légume en poudre)
  • 1 càc de sucre, 1 càs de tamari (ou sauce soja)
  • 1 càs de vinaigre de cidre
  • 1 càs d’huile d’olive
  • une infusion de thé fumé « lapsang suchong » soit 160 gr d’eau + 2 càc de thé (optionnel, tu peux utiliser simplement de l’eau, ou si tu as du liquide smoke, un mélange d’eau + un peu de liquide smoke)

Pour la cuisson :

  • un grand volume d’eau
  • 1 càs de tamari + herbamare (ou bouillon de légumes)

Pour la panure si tu veux en faire des nuggets :

  • chapelure + flocon d’avoine (j’ai fait à peu près 50%
  • eau
  • fécule de pomme de terre

Préparation

  1. Préparer l’infusion de thé : mettre l’eau à bouillir dans une petite casserole, lorsqu’elle frémit couper le feu et ajouter le thé, le laisser infuser 5 à 10 minutes. Filtrer puis réserver.
  2. Mélanger le gluten, la farine, et les amandes en poudre.

  3. Dans un blender, mixer ensemble : l’infusion de thé fumé, les tomates séchées, les aromates (sel, poivre herbamare), le sucre, l’ail et échalote, le tamari, le vinaigre, l’huile d’olive. 4.Ajouter petit à petit le bouillon obtenu aux ingrédients secs puis mélanger, malaxer jusqu’à obtenir une boule de pâte homogène. Laisser reposer une dizaine de minutes (en fait j’avais pas prévu ça mais coup de fil au même moment alors … des fois que ça ait une importance^^).

  4. Porter à ébullition un grand volume d’eau avec 1 càs de tamari et un peu d’herbamare (ou bouillon de légumes). Diviser le seitan en 4 grosses boulettes, les presser avec les mains pour qu’elles soient bien fermes puis les plonger dans le bouillon, baisser à feu moyen (ça ne doit pas bouillir) et laisser cuire pendant 45 minutes.

  5. Laisser refroidir le seitan dans le bouillon, puis réserver (seitan + bouillon) au frais jusqu’au lendemain (tu peux, si tu es vraiment pressé le manger le jour même, mais il sera plus goûtu le lendemain^^).

  6. Pour préparer les « nuggets »  Le lendemain couper le seitan en tranches (1 à 2 cm), les tremper dans un mélange eau + fécule (à la place de l’eau j’ai utilisé un peu de bouillon du seitan), puis dans le mélange chapelure/flocon d’avoine (pour avoir une belle panure j’ai répété l’opération deux fois : liquide-panure-re-liquide-re-panure) et faire dorer de chaque côté dans une poêle huilée.

Trucs et astuces :

  • Ici j’ai utilisé la moitié du seitan pour faire les nuggets, j’ai pu en faire une douzaine. Très franchement, c’est bien nourrissant et à nous trois (2 adultes et 1 mini) on a mangé tout juste la moitié^^ on a donc fini le reste le lendemain (réchauffé au four).
  • J’ai servi les nuggets avec la délicieuse mayo vegan maison de ma copine Résé, un régal ❤
  • l’autre moitié du seitan est partie au congélateur pour des utilisations ultérieures : il pourra sans problème être intégré à des plats en le faisant griller ou rôtir au préalable, avec des épices, en sauce, en mode petit salé avec des lentilles, accompagné de légumes, etc …

Pad Thai 🍚

Ingredients:

Main Dish

  • 2 tbsp olive oil, divided
  • ½ block super firm tofu, drained and chopped into cubes*
  • 1 cup/8oz. rice noodles
  • 1 medium head of broccoli, very small chopped florets
  • 2 large zucchini, spiralized
  • ½ small red pepper, sliced thin
  • 1 medium garlic cloves, minced
  • 4 green onions, chopped small

Sauce

  • ¼ cup brown sugar
  • ¼ cup soy sauce
  • 1 tbsp tomato paste
  • 2 tbsp rice vinegar
  • 2 tbsp lime juice
  • 2 tsp sesame oil
  • ¼ tsp garlic powder

Toppings

  • ½ cup peanuts
  • 1 tbsp sesame seeds
  • fresh cilantro or parsley, chopped

Method:

  1. Heat a large pan over medium heat. Add 1 tbsp olive oil and cook your tofu until browned on all sides, 5-10 minutes. Set aside.
  2. Bring a large pot of water to a boil. Once boiling, add your rice noodles and cook according to package directions.
  3. While your noodles are cooking, heat another tbsp of olive oil in the same large pan you used for the tofu. Then add in your broccoli, zucchini and red pepper. Cook for about 5-10 minutes, or until softened. Add in the minced garlic and cook for another minute or two more. Drain the rice noodles and add to the pan of veggies. Add the tofu, as well, and toss everything together.
  4. In a small bowl, whisk together all of the sauce ingredients until well combined. Pour all over the noodles, veggies and tofu.
  5. Divide between bowls, and top with peanuts, sesame seeds and chopped cilantro or parsley. Serve warm.

Galette de flocon d’avoine et de légumes 🤤

Ingrédients: (pour 8 galettes)

  • 1 petite courgette
  • 1 carotte
  • 1 oignon
  • 60g de flocons d'avoine
  • 50g de crème de soja (alpro pour moi) ou tout autre crème végétale
  • 10g de graine de chia
  • 1 CS de farine complète
  • sel, poivre
  • huile d'olive

Préparation:

  1. Tremper les graines de chia dans un peu d'eau (3 CS), un “gel” un peu gluant va les enrober après quelques minutes, d'une texture proche de l'oeuf pour le remplacer entant que liant.
  2. Laver et sécher les légumes. Peler la carotte et l'émincer finement ainsi que la courgette et l'oignon. Pour ma part je les aient hachées avec un hachoir manuel pour avoir un de très petits morceaux, on peut aussi les râper.
  3. Dans une sauteuse, faire chauffer un peu d'huile d'olive et faire revenir l'oignon jusqu'à ce qu'il devienne translucide. Ajouter la carotte et la courgettes émincées ou râpées puis cuire environ 10 minutes.
  4. Dans un saladier verser les flocons d'avoine, la crème de soja, les légumes, les graines de chia et la farine. Saler et poivrer au goût.
  5. Cuire les galettes dans une poêle légèrement huilée en déposant une cuillère a soupe de préparation en l'aplatissant bien. Cuire 2-3mins de chaque côté.

Pâte à pizza 🍕

  • 500g de farine
  • ½ cube de levure
  • 3 ¼ dl d’eau tiède
  • 1 ½ cc de sel
  • 2 cs d’huile olive

10 minutes à four très chaud (230)

 
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from Miaouf

A

Ce jour-là, j’avais 12 ans… ou bien 13, je ne sais plus très bien, mais ce dont je me souviens, en revanche, c’est de ce jour qui restera à jamais gravé dans ma mémoire comme dans du marbre… Je me réveillai en sursaut, les membres engourdis et ma respiration peinant à revenir, c’était encore mon crétin de petit frère qui s’était jeté sur mon lit de toute sa force et son poids, qui m’eurent semblé comparables à celles d’un rhinocéros. Oui, je dois bien l’avouer : mon petit frère, malgré ses 3 ans en moins, est plus grand et beaucoup plus fort que moi, ce qui m’a toujours empêché de profiter des avantages normalement occasionnés par le statut de grand frère. Néanmoins, il est ignorant et c’est une langue de vipère, je suis donc bien plus intelligent et sensible qu’il ne le sera jamais, c’est déjà ça. Mais peu importe, aujourd’hui, c’était le grand jour, j’allais enfin pouvoir me rapprocher de celle que j’aime tant, celle vers qui je me réfugie quand les choses tournent mal et qui ne m’a jamais laissé tomber, aujourd’hui, j’allais enfin naviguer sur la mer pour la première fois. Combien de fois n’ai-je pas pensé à ce jour, encore et encore, assis sur mon rocher, admirant les vagues tandis qu’elles me faisaient des signes de la main, les poissons m’invitant à les rejoindre à la manière d’un ami qui vous conseillerait un bon restaurant, et, me semblait-t-il, les flots adaptant chaque jour leurs courbes afin de garder leur attrait, leur singularité et leur beauté qui me plaisait tant. Je m’assis sur mon sempiternel rocher et attendit, mon père devait bientôt arriver, pour patienter je regardais encore une fois les vagues, inlassablement, me disant qu’après ce jour, plus jamais je ne verrais la mer de la même manière, et j’étais à mille lieues de savoir à quel point j’avais raison… Mon père n’a effectivement pas tardé à arriver, il était à l’heure, comme d’habitude. Je l’ai salué chaleureusement, serré dans mes bras, remercié une énième fois et nous sommes parti en direction de son bateau, à quelques centaines de mètres de là, une porte d’entrée vers l’étendue d’eau infinie. Tandis que je marchais, j’examinais tout autour de moi, mon regard s’attarda, sûrement par admiration, sur mon père. Il était pêcheur, un métier assez commun là où je vis mais qui avait très bonne réputation (ceux qui rapportent de quoi manger sont toujours appréciés), il était grand, je dirais 1m85 à peu près, et ses épaules étaient larges, comme presque tout le reste de son corps, ses bras étaient puissants, et il était assez impressionnant de voir la carrure d’un pêcheur aguerri (carrure dont mon frère semblait avoir hérité à la naissance, à mon détriment…). La seule chose petite chez lui, c’était sa tête, carrée et parsemée de longs et abondants cheveux noirs, rassemblés en un chignon à l’arrière de sa tête. J’avoue que ça lui donne un certain effet comique, mais jamais je n’aurais osé me moquer de lui, car bien qu’il n’eût jamais levé la main sur moi, mon père étant un homme des plus bienveillants, je suis convaincu qu’une seule de ses gifles pourrait me décrocher le visage et l’envoyer jusqu’à la lune sans le moindre effort. Et puis de toute façon, sur le rivage, je voyais un contraste bien plus grand : le bateau, c’était une véritable allumette ! J’ai tout d’abord cru à une blague, je ne voyais vraiment pas ce vieux fétu mal fichu chevaucher les vagues et transporter le colosse qu’était mon père, même moi je pourrais le briser en deux rien qu’en marchant dessus ! Mais visiblement, mon père était des plus sérieux, et malgré la joie que me procurait ce grand jour, je ressentais maintenant au fond de moi une certaine appréhension, et je précise bien appréhension, je n’avais pas peur ! De toute façon, que pouvait-il arriver de mal ? Ça y est ! On était partis ! Enfin ! Le bonheur que j’éprouvais était tel que je ne pouvais cesser de rire et de sourire, comme un enfant qui découvre l’hiver et qui part créer son tout premier bonhomme de neige. Au bout d’une dizaine de minutes, j’étais déjà bien plus calme, j’étais assis calmement dans l’allumette et je fermais les yeux en écoutant le doux clapotis des vagues, tumulte qui semblait transporter les souvenirs de ceux qui eurent jadis navigué en cet endroit, des millions de mémoires du passé qui se croisent, s’entrechoquent, se mélangent et s’emmêlent avant de repartir dans la noueuse distance, intangibles. J’écoutais ces souvenirs en essayant de les comprendre, parfois une bribe, un fragment, une molécule, il m’eut même semblé que, durant une fraction de seconde, je fus capable de percevoir une odeur. Une odeur de quoi ? Je ne sais pas. De rose, peut-être, ou d’un mélange encore inconnu, qui sait ? La mer détient encore tant de mystères. Combien de temps cela faisait-il que nous étions partis ? Je n’en avais plus aucune idée, mais la chaleur du soleil commençait à frapper ma tête comme l’on frappe une cloche, et cette dernière commençait à me lancer furieusement. Comment diable la gracieuse mer pouvait-elle refléter quelque chose d’aussi sournois et sauvage que cet astre hautain, abusant de son pouvoir pour opprimer ceux qui ne sont pas aussi grands que lui, allant même jusqu’à détruire l’élément de la mer dès qu’il se trouve vulnérable, un tyran divin qui serait capable de réduire en cendres un univers entier pour son bon plaisir. Mais j’en fis assez vite abstraction, car les nuages commençaient à le masquer et la mer à gronder, un grondement d’un sourd vacarme qui s’élevait des tréfonds de la grande bleue, et voici maintenant que les nuages pleuraient, tandis que l’horizon plat commençait à se déformer et à se déchirer, dans une violence grandissante. Je regardais mon père qui paraissait effrayé, comment mon père pouvait-il être effrayé, lui qui n’avait jamais peur ? Y avait-il une bonne raison d’être effrayé alors que la mer nous protégeait et que le soleil était caché derrière les nuages ? La décision fut tout de même prise de rentrer mais la mer n’était pas de cet avis, et en un éclair, une masse d’eau s’écrasa sur l’allumette et tout devint subitement noir… Je repris conscience, ou ce qui me semblait être la conscience, dans un espace noir, vide, abyssal, tous les concepts superflus tels que la distinction entre le haut du bas ou la gauche de la droite, ou encore mon propre nom m’étaient inconnus. Je flottais dans cet environnement infini, à la fois glaçant et réconfortant, chaleureux et oppressant, ou le monde semblait tenir dans la paume d’une main et l’éternité dans une seule heure. Et à travers la profonde noirceur, des lignes… Comment ça des lignes ? Je n’en sais rien, mais je voyais des lignes, des millions de lignes qui s’entremêlaient, noire clarté au milieu de l’obscurité, code génétique des mouvements de la mer. Je fixais le sombre horizon, à la recherche d’une direction quand ma tête se mit à vibrer, avec une force et une insistance redoublant à chaque instant, s’amplifiant, encore et encore, telle une tonitruante agonie dans le silence. Ma vue se brouilla et je voulus me tenir la tête, hélas je réalisai que mon corps ne répondait pas, pas ici, ici seule ma tête était capable de percevoir, de sentir, de toucher, de vivre, comme un seul être vivant, ce que je voyais n’était plus l’image de mes yeux, mais la réalité à travers la fenêtre de l’esprit, j’observais une réalité normalement faussée par cette limitation humaine qui ne peut percevoir le vent, quand bien même il est une des plus grandes forces de notre monde, en d’autres termes, le fardeau et la faiblesse de l’être humain. Et je réalisais dans le même temps que je n’étais pas fait pour le supporter, et que ma douleur venait sûrement de là, ma tête semblait être sur le point d’exploser. Puis tout redevint calme, tout redevint normal. Normal ? Non. Quelque chose avait changé, je le savais, mais quoi ? Les lignes ? Je regardais dans le vide à leur recherche et je vis que je ne m’étais pas trompé, les courbes commençaient à désorganiser leurs variations, à se couper entre elles, à fonctionner non comme un ensemble mais comme un million d’entités distinctes. De ce chaos semblait sortir une forme, j’y distinguais vaguement des jambes, des bras, bientôt une tête, puis, peu à peu, un être véritable se forma devant moi, je voulus lui parler, lui demander comment partir d’ici, mais ma voix ne servait à rien ici, j’étais connecté par ma simple volonté à tout ce qui s’étendait autour de moi, alors sitôt que j’eus évoqué en moi l’idée de partir d’ici, l’entité devant moi leva son bras vers ce qui semblait être le haut, je regardas dans cette direction et vis une lumière, une faible lumière, qui ne faisait que rétrécir, s’affaiblir, mourir à petit feu. Puis je me sentis tiré vers le bas à une vitesse hallucinante, je voulus crier, impossible. Je voulus me débattre, impossible. Je compris à cet instant que la lumière était mon seul espoir, et alors que cette pensée me remplissait comme une chambre remplie par la lumière du soleil, ou une église par la présence de son dieu, je me sentis ralentir, puis m’arrêter, puis repartir, mais dans l’autre sens ! Et la lumière grandissait, illuminait tout, remplaçait l’obscurité, de plus en plus vite, bientôt elle allait remplir tout l’obscurité, encore quelques secondes, ça y est, tout était illuminé, et maintenant ? Je m’éveillai d’un coup, toussant comme si je crachais mes poumons, je repris mes esprits et regardai autour de moi, je vis la mer, l’allumette, mon père m’aidant à me lever, encore inquiet, tout en m’expliquant qu’il m’avait sauvé de la noyade. Cela peut être absurde mais ce jour-là, j’ai réalisé que j’avais été piégé par la mer, et quel le soleil m’avait peut-être bien sauvé.

 
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from velican

Objectif

Rejoindre Derborence avec un vélo gravel et des bagages légers, en solo, par le versant ouest de la vallée (rive droite) de la Lizerne. Histoire de ne pas prendre la route des voitures et des tunnels sur l'autre versant.

Prélude

10 juin 2023, montée au départ d'Ardon par les vignes, une pente annoncée de 27% par le mur du Beuble. 420m de dénivelé à pousser le vélo jusqu'au lieu-dit Montau. Une affichette très sommaire collée par la commune prévient “Accès à Derborence impossible. Chemin pédestre impraticable et dangereux

Allegro

Ne pas ignorer l'avertissement, peu spécifique, mais relativiser. Peut-être était-ce dû à la neige qui aurait fondu? Ou à des travaux en cours qui auraient déjà progressé. Aucune indication de date sur l'affiche. Allons voir si ça passe, et soyons prêt à rebrousser chemin si nécessaire. Surtout qu'à ce stade, il n'y a pas d'alternative sinon redescendre dans la plaine du Rhône. La montée est belle, malgré la pluie. Des vues spectaculaire et une ambiance roc brut lors du franchissement des torrents. Fidèle au tracé Swisstopo, la route monte principalement en forêt. Quelques passages peu sécurisés, mais parfaitement praticables, sur 6km, 500m D+. Au vu de ma progression, je compte bien arriver à Motèlon.

Ma non troppo

Vers le Tsené de l'Ecarré, alt. 1320, il reste moins de 2km pour rejoindre la route montant par l'autre versant. Un chamois me fait face puis disparaît et je constate que la route, devenue sentier, fait de même. Dégâts causé par un éboulement et le passage devient dangereux. Infranchissable pour moi, avec le vélo à porter et le ravin de 200m à pic.

Da capo

J'assume, évaluation du risque faite, et rebrousse chemin. En redescendant, conversation avec un autochtone qui confirme que le chemin ne passe pas. Voilà plusieurs années déjà, et les communes ne trouvent pas d'accord pour le réparer. Au passage à Montau, je sors mon stylo pour préciser sur l'affiche qu'elle dit vrai. Retour au point de départ. Aucun bus ne monte plus à Derborence. Moi non plus, pas cette fois-ci.

Epilogue

Ne serait-il pas pertinent que Swisstopo indique lorsqu'un chemin n'est plus praticable ? Pourrait-on notifier le service de cartographie de la Confédération et faire ajouter de tels avertissements? Je constate, mais trop tard, que l'information est donnée par Suissemobile, si l'on charge la couche la “Suisse à pied”. Le tronçon endommagé est marqué sans équivoque.

Une lecture attentive d'Openstreetmap révèle que l'éboulement est indiqué (il ressemble à un crocodile), formant une interruption ponctuelle du chemin. Et Komoot en tient compte dans son calcul d'itinéraire.

https://tooting.ch/@gonzen/110575105852320220

 
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